Culture Et Traditions

La population des Comores, pour une grande part d'origine ethnique bantou, est essentiellement musulmane sunnite de rite chaféite.

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La religion structure en grande partie la société, mais de nombreuses coutumes et schémas sociaux propres aux peuples d'Afrique de l'Est (culture swahilie), sont profondément ancrés dans la vie de tous les jours : Famille matrilinéaires et également matrilocales (la maison appartient à la femme). Regroupement par classe d'âge et rites initiatiques ou de passages… Chaque Comorien, possède un lien très fort avec son village d'origine (ethnie) et entretient des liens privilégiés avec les membres de son village.
La tradition de l'accueil et de l'hospitalité.
 
A la différence des autres îles, la culture malgache est très présente à Mayotte. Le Kibushi (langue sakalave) est la langue maternelle de près de 20% de la population, plusieurs villages sont malgachophones, ainsi que de nombreux toponymes. De nombreuses traditions et pratiques culturelles sont partagées avec les régions de Majunga, Nosy-Bé et Diégo Suarez depuis plusieurs siècles.
 
 
La société Comorienne est encore très marquée par le poids d'une tradition ancestrale basée sur des coutumes venues de temps reculés, associées à des pratiques religieuses musulmanes adaptées à la réalité du pays.  Ces traditions et ces pratiques sont encore très vivaces et c'est ce qui fait le charme et la particularité de ces petites îles de l'Océan indien. 
Parmi elles on peut citer :
 
Le Grand mariage « Anda » : appelé Dola n'kou ou Houlola ha ada en comorien, est une institution culturelle fondamentale des Comores, tout particulièrement dans l'île de la Grande-Comore, et une des principales étapes de la vie coutumière d'un individu. Comme dans la plupart des sociétés bantoues, la société comorienne est organisée en fonction des classes d'âge et différents mérites ou rituels accomplis. Le grand mariage d’une durée de neuf jours, est le dernier de ces rites de passage. La tradition veut que tout homme dans l'âge et qui en a la capacité financière prenne une épouse coutumière.
 
Le tamtam de bœuf : Une ancienne tradition Comorienne souvent pratiquée à l'annonce d'un mariage. Le taureau est soumis à l'écoute intensive de percussions pendant quelques heures puis lâché parmi la foule. Les plus courageux danseront autour du taureau furieux et s'en approcheront le plus possible.
 
Le banga traditionnel : C’est une case faite de terre ou de feuilles de cocotier. Elles sont généralement petites- fabriquées par le fils de la maison souhaitant un peu d’indépendance de sa famille. Elles sont souvent décorées de manière ludique ; ici, « la maison blanche ».
 
Le « Muringué» ou boxe des Comores : Les bagarres sont extrêmement rares aux Comores et la discussion est le meilleur moyen de s’entendre. Cependant, les villages organisent des tournois de boxe pour calmer les tensions entre les villageois. Pendant un Moringier, deux groupes d’hommes dansent face à face et un des hommes d’un groupe demande à quelqu’un de l’autre groupe de venir. Les adversaires doivent être de la même taille et avoir un différent. Ils dansent et se mettent soudain à boxer. Cela dure moins d’une minute avant qu’un jury ne les séparent.
 
 
 

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